19 mai 2008
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Tearoom or not tearoom ou les fabuleuses aventures d'une créatrice de salon de thé
Chapitre 4: La réalité c'est comme le rêve, en plus fatigant!
Comme indiqué au chapitre précédent, j'ai enfin trouvé (et effectué) un stage dans un salon de thé... ou plus exactement une pâtisserie-salon de thé-glacier-petite restauration.
Côté glacier:
Quand vous voulez acheter un cornet de glace artisanale, vous regardez à travers la vitrine les dizaines de bacs de glace bombés qui s'offrent à vous, sans vous poser d'autre question que celle du parfum que vous allez choisir.
Le miracle, tous les jours renouvelé, qui fait que les bacs sont toujours remplis dans une vitrine étincelante, ne vous effleure même pas l'esprit. Pourtant, chez moi, quand j'achète de la glace, je me retrouve rapidement à gratter le fond du bac pour réaliser une ultime boule vanille. Alors?
Le miracle, c'est en fait une vendeuse, en l'occurrence cette semaine c'était moi, qui arrive à 8H tous les matins.
Elle commence par sortir les 2 vitrines sur le trottoir.
Puis toujours sur le trottoir, à 8H30 par temps frais et en jupe (je vous le rappelle), elle les astique pour éliminer les coulures de glace de la veille.
Enfin elle reprend chaque bac de glace l'un après l'autre, en s'en mettant partout au passage. Elle lisse ceux qui sont peu entamés pour leur redonner une belle apparence et complète ceux qui sont à moitié vides. Tout ça pendant facilement 2 heures.
Dans mon salon de thé, je vendrai des glaces, c'est sûr. Mais maintenant que je sais le boulot que ça donne, je réfléchirai à 2 fois avant d'opter pour une vitrine.
Côté salon de thé:
En plus de prendre les commandes et servir, avec le sourire s'il vous plait, je suis devenue imbattable sur le maniement de la machine à café.
Café, double, serré, crème ou allongé n'ont plus de secret pour moi. Il me reste juste une petite lacune: le café "noisette", kesako?
Côté petite restauration:
11H: laver 3 ou 4 salades, couper tomates et concombre, disposer toutes les crudités sur le buffet.
12H-14H: Mettre le couvert en demandant à ces messieurs-dames ce qu'ils souhaitent boire. Servir le plat, toujours avec le sourire. Proposer un dessert sans oublier de débarrasser. Ne pas se laisser envahir par la vaisselle sale et la vaisselle lavée.
Bon je reconnais, je n’étais pas toute seule pour faire tout ça.
Conclusion:
La réalité est conforme à mes rêves, en beaucoup plus fatigant! Ca m'a beaucoup plus!!! Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Mais j'ai fini la semaine sur les genoux.
Le plus important, c'est que je me sois rendue compte qu'avec moitié moins de tables, c'était tout à fait gérable.
Chapitre 4: La réalité c'est comme le rêve, en plus fatigant!
Comme indiqué au chapitre précédent, j'ai enfin trouvé (et effectué) un stage dans un salon de thé... ou plus exactement une pâtisserie-salon de thé-glacier-petite restauration.
Côté glacier:
Quand vous voulez acheter un cornet de glace artisanale, vous regardez à travers la vitrine les dizaines de bacs de glace bombés qui s'offrent à vous, sans vous poser d'autre question que celle du parfum que vous allez choisir.
Le miracle, tous les jours renouvelé, qui fait que les bacs sont toujours remplis dans une vitrine étincelante, ne vous effleure même pas l'esprit. Pourtant, chez moi, quand j'achète de la glace, je me retrouve rapidement à gratter le fond du bac pour réaliser une ultime boule vanille. Alors?
Le miracle, c'est en fait une vendeuse, en l'occurrence cette semaine c'était moi, qui arrive à 8H tous les matins.
Elle commence par sortir les 2 vitrines sur le trottoir.
Puis toujours sur le trottoir, à 8H30 par temps frais et en jupe (je vous le rappelle), elle les astique pour éliminer les coulures de glace de la veille.
Enfin elle reprend chaque bac de glace l'un après l'autre, en s'en mettant partout au passage. Elle lisse ceux qui sont peu entamés pour leur redonner une belle apparence et complète ceux qui sont à moitié vides. Tout ça pendant facilement 2 heures.
Dans mon salon de thé, je vendrai des glaces, c'est sûr. Mais maintenant que je sais le boulot que ça donne, je réfléchirai à 2 fois avant d'opter pour une vitrine.
Côté salon de thé:
En plus de prendre les commandes et servir, avec le sourire s'il vous plait, je suis devenue imbattable sur le maniement de la machine à café.
Café, double, serré, crème ou allongé n'ont plus de secret pour moi. Il me reste juste une petite lacune: le café "noisette", kesako?
Côté petite restauration:
11H: laver 3 ou 4 salades, couper tomates et concombre, disposer toutes les crudités sur le buffet.
12H-14H: Mettre le couvert en demandant à ces messieurs-dames ce qu'ils souhaitent boire. Servir le plat, toujours avec le sourire. Proposer un dessert sans oublier de débarrasser. Ne pas se laisser envahir par la vaisselle sale et la vaisselle lavée.
Bon je reconnais, je n’étais pas toute seule pour faire tout ça.
Conclusion:
La réalité est conforme à mes rêves, en beaucoup plus fatigant! Ca m'a beaucoup plus!!! Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Mais j'ai fini la semaine sur les genoux.
Le plus important, c'est que je me sois rendue compte qu'avec moitié moins de tables, c'était tout à fait gérable.